6/11/16

avenue des ARCS

L’AVENUE DU BOIS
avril 2016


La densité à Paris, la mixité sociale et programmatique, la haute qualité environnementale, le génie des lieux.
L’avenue Foch.
Qui a, depuis 1854, changé quatre fois changé de nom : avenue de l’Impératrice, avenue du Général Ulrich, avenue du Bois de Boulogne ,  enfin avenue Foch, depuis 1929. Alors, en 2020, peut-être  une cinquième fois ?
L’avenue du Bois pourrait être qui celle qui semblerait, encore de nos jours,  la plus appropriée :
" Pas moins de quatre mille arbres prirent place dans les jardins, venus des quatre coins de France, mais aussi f'Allemagne, de Belgique et d'Algérie. Sa beauté attira rapidement le tout-Paris. l'avenue Foch devint ainsi le rendez-vous des élégantes, mondaines et demi-mondaines, qui y firent construire de magnifiques hôtels particuliers, que l'on peut encore admirer aujourd'hui.   
La pelouse située entre les numéros 84 et 92 rend hommage à Pierre Brossolette. La pelouse face aux numéros 49 à 61 est baptisée pelouse Ingrid-Bergman (16e), celle qui est entre les numéros 46 et 50 est baptisée pelouse Isabelle-Eberhardtentre les numéros 61 et 71 une pelouse honore la mémoire de Nina Berberova et entre les numéros 73 et 77, une pelouse rend hommage à Jean Seberg » 

Une avenue de 140m de large, une chaussée de 40m, axée sur la place de l’Etoile- Charles de Gaulle, des parterres arborés, de part et d’autre et des contre allées distribuant des hôtels particuliers. Tel était l’avenue de l’Impératrice en 1854.
Depuis, les hôtels particuliers ont, pour la majorité, disparus, laissant place, au fil du XXe siècle à des immeubles bien supérieurs en emprise et en hauteur.

L’avenue Foch est l’un des sites identifiés par la Ville de Paris comme prometteur pour une nouvelle densité.

Alors Ré-Inventer l’Avenue Foch ?

Lignes directrices :
- préserver la qualité végétale,
- offrir de nouvelles perspectives d’usages
- composer une typologie spécifique.

Le projet propose de densifier par l’implantation de huit édifices, totalisant autour de  95 000m2.
Les nouvelles pratiques de déplacement dans la capitale, les exigences environnementales, et l’implantation des arcs,  impliqueront  la réorganisation du parking. La capacité actuelle de 2000 places sera minorée d’environ 20%.

Les allées cavalières, élargies chacune à 16m, seront plantés d’alignements d’arbres (tilleuls ou catalpas).